Friday, March 12, 2010

Marcel Proust

Du Côté de chez Swann: «Une réception au Faubourg Saint-Germain» par Marcel Proust

«Elle observait la mimique de sa voisine mélomane, mais ne l'imitait pas.  Ce n'est pas que, pour une fois qu'elle venait passer cinq minutes chez Mme de Saint-Euverte la princesse des Laumes n'eût souhtaité, pour que la politesse qu'elle lui faisait comptât double, de se montrer le plus aimable possible.  Mais par nautre, elle avait horreur de ce qu'elle appelait 'les exaggérations' et tenait à montrer qu'elle 'n'avait pas' à se livrer à des manifestations qui n'allaient pas avec le 'genre' de coterie où elle vivait, mais qui pourtant d'autre part ne laissaient pas de l'impressionner, à la faveur de cet esprit d'imitation voisin de la timidité que développe, chez les gens les plus sûrs d'eux-mêmes, l'ambiance d'un milieu nouveau, fût-il inférieur.»

9 comments:

Tammy said...

J'ai trouvé cette page sur un questionnaire que Proust a rempli deux fois -- la première à l'âge de 13 ans et la deuxième à 20. Comment y répondriez-vous? http://hoelder1in.org/Proust/fill_questionnaire.html

Anne said...

Je me demande si Proust était dégoûté par la société comme Renoir. Dans le film « La Règle du Jeu, » les deux étrangers étaient les uniques qui pourraient être fidèles. Proust, à traves des mots de Swann, décrivent une société superficielle. Une société qui est gâtée par les mondaines. Je me demande si c’est un thème maintenant de désapprouver de la société ou si, en fait, la société était tellement maudit.

--Concernant le questionnaire : Je vois que Proust avait, dès l’abord, une âme du poète. Je veux dire qu’il avait le pouvoir de s’exprimer poétiquement. J’aussi vois qu’il était obsédé par les femmes, et il a resté comme ça !

Teece said...

Si j'ai bien compris, elle essaye d'utiliser beaucoup de politesse. Mais elle ne veut pas le faire. C'est comme aujourd'hui je dirais. Assez souvent nous essayons de faire plaisir aux autres en faisant ce que nous n'aimons pas (parfois c'est pour les personnes qu'eux aussi, nous n'aimons pas). Je dis qu'il faut etre soi-meme au lieu d'impressionner les autres.

Jon said...

I thought that the descriptions that Proust gave to the monocle were fairly amusing. "le monolce du general, reste entre ses paupieres comme un eclat d'obus dans sa figure vulgaire, balafree et triomphale, au milieu du front qu'il eborgnait comme l'oeil unique du cyclope..."
I found it very clever.

Steve & Brenda said...

Les paroles utilisé par Proust sont bien placer et assez facile a comprendre. Comme disait Annik, je crois aussi que Proust était peut-être dégouté par la société qu'il faisait parti. Ça peut être un thème ou la société a tourne pour la pire dans ces années.

ponderer said...

Je trouve que Proust essaie de trouver les mots justes dans ses écrits. Il me semble que la princess ne veut pas faire la politesse comme faire la haute société. C'est un peu comme nous. Nous nous sommes habitués de rêver à une autre place.

Reese Loveless said...

Proust has an amazing way to describe the things that are going on in the story. He's very descriptive, and it works in a way that almost plays with your imagination. Like Jon said about the monocles, and also about the guests in the party.

Anne said...

(Pour la deuxième partie:) J’éprouve mal pour la princesse. J’ai de famille qui je ne veux point voir. Donc je comprends les sentiments et mots de la Mme de Laumes quand elle cherche pour n’importe quoi pour avoir raison de n’aller pas visiter à la Mme de Gallardon. Voir cette expérience me montre, meilleur que le reste de l’histoire, le talent de Proust. Quand je peux dire « Ça m’est passé moi-même ! » et éprouver les même sentiments qu’avant, je dois bien dire que Proust est un bon écrivain.

Seth Howell said...

I agree that he was very tactical with his way of explaining and setting the scene. I found myself laughing at his discription of the characters in the story